Reconnaissance du vote blanc
Reconnaissance du vote blanc
1) Le vote blanc existe dans la LFDP (Loi Fédérale sur les Droits Politiques) mais il est considéré comme nul dans l’établissement des résultats d’une votation.
Article 13, alinéa 1 « Les bulletins blancs et les bulletins nuls ne sont pas pris en compte dans l’établissement du résultat d’une votation. »Les articles 37 et 38 de la LFDP réservent le même sort aux bulletins blancs lors des élections.
Source : Loi Fédérale sur les Droits Politiques
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2) Le vote blanc doit être considéré comme l’application pratique d’un « droit de veto » populaire canalisant le mécontentement lors des élections et d’un « droit de révision» lors des votations.
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Droit de veto : Une majorité de votes blancs permet le rejet de tous les candidats lors d’une élection
ex : un électeur qui ne se sent représenté par aucun des candidats.
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Droit de révision : Une majorité de votes blancs permettant de renvoyer le projet aux initiants pour être retravaillé afin qu’il corresponde davantage aux attentes populaires.
ex : un citoyen qui souhaite de nouveau avions de combat mais pas des Gripens.
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3) Utilisé à plusieurs reprises, ce droit de veto peut entraîner une paralysie du processus électif engendrant une réflexion de fond sur le gouvernement en place. De ce fait, il encourage les représentants à mieux communiquer avec la population.
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4) Dans la mesure où le peuple peut bloquer le système, il doit avoir à sa disposition les moyens de proposer une alternative. C’est pourquoi nous travaillons actuellement à la création d’un outil permettant au peuple de décider lui-même directement, sans recourir aux partis.
Modernocratie est une plate-forme internet depuis laquelle le peuple pourra faire valoir ses intentions en commandant à ses élu(e)s ses choix en matière de vote, d’élection, de motion ou d’interpellation. À terme, cette plate-forme évoluera vers une structure plus vaste rendant accessible le droit d’initiative à l’ensemble de la population.